Wednesday, May 24, 2006

To mail or not to mail


Ses derniers temps j’utilise le courrier électronique de façon intensive. Et je me pose des questions sur l’apport de l’email dans la vie quotidienne.

D’un point professionnel, l’email est le cœur de la relation d’entreprise. Il s’agit d’un courrier (donc un écrit) qui laisse une trace, le tout horodaté et diffusé aux personnes concernées.

L’email est l’outil de travail trivial et basic que toutes entreprises doit imposer comme mode de communication. Je suis toujours surpris de voir que cette mesure n’est pas appliquée par certaines entreprises. Il doit exister des raisons que j’ignore. De toutes façon, cela ne changera pas mon point de vue.

Pour une utilisation personnelle, l’email est le moyen idéal pour rester en contact avec ses proches. Plus d’alibis, plus de tracas. On perd le côté intime de l’écriture, les formules bien faites, le petit cœur en bas de page mais on gagne en fréquence, en rapidité et en réactivité.

Je suis toujours content de trouver un petit message de ma fille, ou d’amis dans ma boite de réception. Et mon premier réflexe est d’y répondre aussi vite.

Depuis peu comme je l’écrivais au début de ce billet, j’envoie une cinquantaine d’emails par jour et j'en reçois au bas mot le double. Très peu sont inintéressants et cela me pose un problème d’organisation de temps de travail. L’afflux de mail devient une activité chronophage. Bon nombre de fois j’oublie le fil d’une action en cours au profit d’un mail. On atteint peut-être la les limites de la messagerie électronique.

D’ailleurs ne perdons nous pas le contact humain au travers de l’email ?
Personnellement je voyage plus que d’habitude, je téléphone plus que jamais et pourtant mon ‘addiction’ pour le mail ne faiblit pas.

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