Cette nouvelle folie qui envahit le net, vous l’avez déjà rencontrée, il s’agit des applications Web 2.0 qui sortent par centaines en version Bêta.
Le mot est galvaudé par ses entreprises qui utilisent l’appellation Bêta pour donner à leur application une étiquette Web 2.0.
Pour moi, Web 2.0 ne veut pas dire grand-chose ; c’est le mélange de plusieurs concepts tous webcentriques, pour le reste chacun à son interprétation.
Revenons au fameux Bêta Cela veux dire que le service qui vous est offert (pas toujours gratuitement) n’est pas encore stable. Certains de ces services sont au stade Alpha, et on peut se poser la question de l’intérêt de lancer un site web qui n’apporte rien, buggé de partout et décrié sur tous les forums. La suite ici.
C’est d’ailleurs là l’enjeu. Etre le premier, à tout prix. On ne sait pas qui de l’offre ou de la demande suscite les Bêta et peu importe, la responsabilité est celle des chefs d’entreprises qui prennent le risque de promouvoir leur killer application dans des conditions inacceptables.
Je suis fatigué de télécharger ou d’utiliser des services Bêta qui plantent mon ordinateur, ralentissent mon travail, me font perdre mon temps pour être cobaye d’entrepreneurs qui cherchent à nous faire supporter le coût du debuggage.
Il existe des alternatives pour enrayer cette flopée de services instables. La premiere est bien entendu de tester en interne la version sur plusieurs plate formes et de la certifier compatible avant de la proposer en téléchargement.
La deuxième, est de faire se que font les ‘majors’. Un système de tests via des invitations. Cette méthode, utilisée par Microsoft ou Google, est certes coûteuse mais tellement performante. Aussi bien en terme de R&D mais également en terme d’image. La troisième est de passer par des Alpha, pour les plus téméraires qui souhaitent être pionner avec toutes les mentions et avertissements indispensables avant tout téléchargement.
Enfin et pour conclure face aux futurs détracteurs qui vont m’expliquer que les Bêta sont au Web 2.0 ce que l’Ipod est à la musique, je dis la chose suivante. Ne confondez pas la maintenance évolutive – comme dans chaque montée de version- et la maintenance applicative.
Pensez ce qu’il se passerait si Airbus lançait un A380 Bêta, ou Apple un Ipod Bêta…Revenez à une réalité de marché avant que le marché ne vous rappelle à l’ordre. On se souvient tous de Mars 2001. Seuls ceux qui avaient appliqué à leur entreprise les règles de développement conventionnel ont pu franchir la crise. Cela ne veux pas dire qu’il faille arrêter d’innover. Mais de le faire avec un vrai objectif de qualité et pas seulement d’innovation contre productive.
Je vous joint un pot-pourri des logos Bêta qui traînent sur le Web. Ils se ressemblent tant qu’on pourrait en sourire…
Le mot est galvaudé par ses entreprises qui utilisent l’appellation Bêta pour donner à leur application une étiquette Web 2.0.
Pour moi, Web 2.0 ne veut pas dire grand-chose ; c’est le mélange de plusieurs concepts tous webcentriques, pour le reste chacun à son interprétation.
Revenons au fameux Bêta Cela veux dire que le service qui vous est offert (pas toujours gratuitement) n’est pas encore stable. Certains de ces services sont au stade Alpha, et on peut se poser la question de l’intérêt de lancer un site web qui n’apporte rien, buggé de partout et décrié sur tous les forums. La suite ici.
C’est d’ailleurs là l’enjeu. Etre le premier, à tout prix. On ne sait pas qui de l’offre ou de la demande suscite les Bêta et peu importe, la responsabilité est celle des chefs d’entreprises qui prennent le risque de promouvoir leur killer application dans des conditions inacceptables.
Je suis fatigué de télécharger ou d’utiliser des services Bêta qui plantent mon ordinateur, ralentissent mon travail, me font perdre mon temps pour être cobaye d’entrepreneurs qui cherchent à nous faire supporter le coût du debuggage.
Il existe des alternatives pour enrayer cette flopée de services instables. La premiere est bien entendu de tester en interne la version sur plusieurs plate formes et de la certifier compatible avant de la proposer en téléchargement.
La deuxième, est de faire se que font les ‘majors’. Un système de tests via des invitations. Cette méthode, utilisée par Microsoft ou Google, est certes coûteuse mais tellement performante. Aussi bien en terme de R&D mais également en terme d’image. La troisième est de passer par des Alpha, pour les plus téméraires qui souhaitent être pionner avec toutes les mentions et avertissements indispensables avant tout téléchargement.
Enfin et pour conclure face aux futurs détracteurs qui vont m’expliquer que les Bêta sont au Web 2.0 ce que l’Ipod est à la musique, je dis la chose suivante. Ne confondez pas la maintenance évolutive – comme dans chaque montée de version- et la maintenance applicative.
Pensez ce qu’il se passerait si Airbus lançait un A380 Bêta, ou Apple un Ipod Bêta…Revenez à une réalité de marché avant que le marché ne vous rappelle à l’ordre. On se souvient tous de Mars 2001. Seuls ceux qui avaient appliqué à leur entreprise les règles de développement conventionnel ont pu franchir la crise. Cela ne veux pas dire qu’il faille arrêter d’innover. Mais de le faire avec un vrai objectif de qualité et pas seulement d’innovation contre productive.
Je vous joint un pot-pourri des logos Bêta qui traînent sur le Web. Ils se ressemblent tant qu’on pourrait en sourire…
3 comments:
Bonjour Florian,
Il est pas mal non plus, celui-là, question travail de recherche :-)
Jean-Marie
P.S. Je suis bien d'accord, pour Google c'est un moyen, et pas un but. Mais quand même...
fantastique ton post florian.
Juste un commentaire j aurai mis tous les logos sur une seule image et reduit tout ca.
Je voulais laisser les lien des applications et j'ai eu un peu la flemme de faire une image mappée...;)
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