Annoncée hier, à la surprise générale, le rachat de BellSouth par AT&T pour la modique somme de 67 milliards de dollars. Les opérateurs traditionnels renforcent leur position face aux câblo-opérateurs pour contrer la convergence des medias de communications.
Ils ont été plutôt long à réagir à la montée des opérateurs alternatifs, fournisseurs d'accès Internet proposant des services similaires à des tarifs très intéressant.
La réaction des majors operators était prévisible pour 2 raisons. La première parce que les opérateurs téléphoniques sont excessivement riches, et la deuxième parce que se sont des mammouths économiques lents mais terriblement puissants. Le time-to-market chez AT&T est de plusieurs mois entre le moment ou une décision est prise et le moment ou elle est appliquée. Ce qui explique l’apparente non réaction des opérateurs téléphoniques des derniers mois. Notons que la bourse a bien réagi à la fusion.
La volonté du nouveau groupe pesant plus de 165 milliards de dollars est d'unifier les réseaux de Cingular (téléphonie mobile), de BellSouth et d'ATT pour offrir un seul réseau intégré, fixe et mobile, basé sur le protocole Internet IP.L'usage de ce protocole permettra de mettre au point une offre dite triple pay comprenant téléphonie sur Internet --dite voix sur IP, en train de supplanter la ligne téléphonique classique--, Internet haut débit ADSL et de la télévision sur Internet, dite IPTV.
L'IPTV est considérée comme le prochain service populaire, après la voix sur IP.Grâce à cette télévision de nouvelle génération, l'idée est de rivaliser avec le câble. Les câblo-opérateurs tels Comcast et Time Warner Cable dominent le marché de l'accès à Internet aux Etats-Unis, et ont également déclenché la bataille avec les compagnies de télécoms en offrant de la voix sur IP.
La bonne nouvelle dans cette fusion sera d’abord pour le consommateur avec des baisses de tarifs, une interopérabilité sur tout le réseau du Groupe y compris la partie mobile. La mauvaise nouvelle est pour les opérateurs alternatifs qui vont devoir urgemment s’unir pour survivre. Un grand écrémage est à prévoir dans la pléthore d’opérateurs virtuels, marque blanche ou insignifiants.
L’ironie de la naissance de ce géant est, qu’il y a 20 ans AT&T a été démantelé en 7 sociétés par une loi anti-trust qui avait fait couler beaucoup d’encre. Et aujourd’hui, l’oiseau renaît de ses cendres…
Ils ont été plutôt long à réagir à la montée des opérateurs alternatifs, fournisseurs d'accès Internet proposant des services similaires à des tarifs très intéressant.
La réaction des majors operators était prévisible pour 2 raisons. La première parce que les opérateurs téléphoniques sont excessivement riches, et la deuxième parce que se sont des mammouths économiques lents mais terriblement puissants. Le time-to-market chez AT&T est de plusieurs mois entre le moment ou une décision est prise et le moment ou elle est appliquée. Ce qui explique l’apparente non réaction des opérateurs téléphoniques des derniers mois. Notons que la bourse a bien réagi à la fusion.
La volonté du nouveau groupe pesant plus de 165 milliards de dollars est d'unifier les réseaux de Cingular (téléphonie mobile), de BellSouth et d'ATT pour offrir un seul réseau intégré, fixe et mobile, basé sur le protocole Internet IP.L'usage de ce protocole permettra de mettre au point une offre dite triple pay comprenant téléphonie sur Internet --dite voix sur IP, en train de supplanter la ligne téléphonique classique--, Internet haut débit ADSL et de la télévision sur Internet, dite IPTV.
L'IPTV est considérée comme le prochain service populaire, après la voix sur IP.Grâce à cette télévision de nouvelle génération, l'idée est de rivaliser avec le câble. Les câblo-opérateurs tels Comcast et Time Warner Cable dominent le marché de l'accès à Internet aux Etats-Unis, et ont également déclenché la bataille avec les compagnies de télécoms en offrant de la voix sur IP.
La bonne nouvelle dans cette fusion sera d’abord pour le consommateur avec des baisses de tarifs, une interopérabilité sur tout le réseau du Groupe y compris la partie mobile. La mauvaise nouvelle est pour les opérateurs alternatifs qui vont devoir urgemment s’unir pour survivre. Un grand écrémage est à prévoir dans la pléthore d’opérateurs virtuels, marque blanche ou insignifiants.
L’ironie de la naissance de ce géant est, qu’il y a 20 ans AT&T a été démantelé en 7 sociétés par une loi anti-trust qui avait fait couler beaucoup d’encre. Et aujourd’hui, l’oiseau renaît de ses cendres…
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